Voyage       https://fr.bhlyqj.com

Pourquoi éviter la zone de conservation de Loboc Tarsier

La zone de conservation du Loboc Tarsier (LTCA) est une attraction touristique située à Bohol, aux Philippines, qui permet aux visiteurs de voir le tarsier des Philippines, le plus petit primate du monde, dans son habitat naturel. Cependant, le LTCA a fait l'objet de critiques de la part des groupes de protection des animaux en raison des inquiétudes concernant le traitement et l'exploitation des tarsiers. Voici quelques raisons pour lesquelles il peut être conseillé d’éviter de visiter l’ASLD :

Conservation des tarsiers : L'objectif principal de l'ALLD est de conserver les tarsiers et de leur offrir un environnement sûr. Cependant, le grand nombre de touristes visitant la région peut entraîner une surpopulation et des perturbations pour les tarsiers, affectant leurs comportements naturels et potentiellement provoquant du stress. Les tarsiers sont nocturnes et très sensibles au bruit, à la lumière et aux mouvements brusques, qui peuvent perturber leurs habitudes de sommeil et leurs cycles de reproduction normaux.

Interactions proches : Le LTCA permet souvent aux visiteurs de s'approcher très près des tarsiers, autorisant même des interactions physiques comme les tenir pour des séances de photos. Cela peut être très stressant et nocif pour ces petits animaux délicats. Les tarsiers sont sujets à l'anxiété et un contact étroit peut augmenter leur risque de maladie et de blessure. Par exemple, le tarsier des Philippines a une queue délicate, qui peut facilement se briser ou être endommagée en cas de mauvaise manipulation.

Photographie au flash : Le LTCA autorise la photographie au flash à proximité des tarsiers, ce qui peut être particulièrement nocif pour leurs yeux sensibles. Leurs grands yeux en forme d'amande se sont adaptés à la vision nocturne et des éclairs soudains peuvent les désorienter temporairement. La photographie au flash peut également perturber leurs rythmes circadiens et interférer avec leur capacité à voir dans des conditions de faible luminosité.

Environnement contre nature : Les tarsiers du CSLD sont gardés dans des enclos qui ne constituent pas leur habitat naturel. Bien que ces enclos puissent offrir une protection contre les prédateurs, ils manquent souvent des arbres et de la végétation nécessaires au comportement naturel des tarsiers. En conséquence, les animaux peuvent être limités dans leurs mouvements et présenter des comportements anormaux.

Manque d'éducation : Certains critiques soutiennent que l'ASLD ne renseigne pas suffisamment les visiteurs sur les tarsiers et sur l'importance de leur conservation. Les visiteurs ne comprennent peut-être pas pleinement l’impact négatif de leur présence et de leurs interactions sur ces animaux. Fournir des informations complètes sur la biologie et la conservation des tarsiers peut aider les visiteurs à apprécier à distance ces créatures uniques.

Exploitation : L’accent mis par l’ASLD sur les activités commerciales, comme permettre aux visiteurs de tenir et d’interagir avec les tarsiers, peut donner la priorité au profit plutôt qu’au bien-être des animaux. Les tarsiers sont des créatures sauvages, pas des animaux de compagnie, et les utiliser à des fins de divertissement compromet leur bien-être.

Alternatives : Il existe d’autres moyens d’observer et d’en apprendre davantage sur les tarsiers sans leur nuire. Les chercheurs et les organisations de conservation ont souvent des pratiques d'observation éthiques et organisent des visites en mettant fortement l'accent sur la conservation et en minimisant les perturbations des animaux. Il est important de soutenir ces efforts responsables plutôt que de contribuer à des pratiques potentiellement néfastes.

En conclusion, même si la zone de conservation du Loboc Tarsier peut offrir un aperçu du tarsier des Philippines, elle soulève des inquiétudes quant au bien-être de ces animaux et à leur état de conservation. Pour véritablement promouvoir la protection des tarsiers et assurer leur survie à long terme, il est conseillé de rechercher des alternatives privilégiant des pratiques d’observation et de conservation responsables.