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Dans les années 1970, une étude menée à Kansas City, dans le Missouri, cherchait à quantifier l'efficacité des patrouilles. Qu’ont découvert les chercheurs ?

Dans les années 1970, une étude menée à Kansas City, dans le Missouri, cherchait à quantifier l’efficacité des patrouilles. Les chercheurs ont constaté que l’augmentation du nombre de patrouilles de police ne réduisait pas les taux de criminalité. En fait, dans certains cas, cela a même fait augmenter les taux de criminalité. Cette découverte est connue sous le nom d’expérience de patrouille préventive de Kansas City.

Les chercheurs ont mené l'expérience en divisant Kansas City en trois zones :une zone à forte patrouille, une zone à patrouille moyenne et une zone à faible patrouille. Ils ont ensuite réparti au hasard des patrouilles de police dans chaque zone. Les chercheurs ont constaté qu’il n’y avait pas de différence significative dans les taux de criminalité entre les trois zones. Cette constatation suggère que l’augmentation du nombre de patrouilles de police ne réduit pas les taux de criminalité.

En outre, les chercheurs ont constaté que la zone à forte surveillance présentait le taux de criminalité le plus élevé. Cette constatation est probablement due au fait que la zone à forte patrouille était également la zone la plus densément peuplée. Cela suggère que les taux de criminalité sont plus élevés dans les zones plus peuplées, quel que soit le nombre de patrouilles de police.

L'expérience de patrouille préventive de Kansas City a eu un impact significatif sur la politique de la police. Cela a conduit de nombreux services de police à réduire le nombre de patrouilles de police et à se concentrer sur d'autres stratégies de prévention du crime, comme la police de proximité.